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La sortie du Weekend!

Publié le 24/10/2025

PETIT IMMO 77: A LA RENCONTRE DE NICOLAS BIANCO

PETIT IMMO 77: A LA RENCONTRE DE NICOLAS BIANCO

S’il est bien un matériau noble associé au passé et à une certaine austérité, peu séduisant pour les jeunes générations, c’est bien le marbre. Nicolas Bianco, le réinvente et le met brillamment au goût du jour grâce à son art. Plongeons dans son univers incroyablement moderne et inattendu.
 
Nicolas est né à Nice en 1982, artiste autodidacte il est ancré dans la tradition vivante de l’École de Nice. Dès son enfance, il baigne dans les influences de Klein, Arman, César, Sosno, Venet ou Ben, qui lui révèlent l’audace de l’art contemporain et ses frontières à repousser.
 
D’abord investi dans la restauration, la communication, l’architecture intérieure, Nicolas expérimente divers métiers avant de découvrir sa vocation artistique en 2017. L’une de sa ses premières créations fut la célèbre brique LEGO : spontanée, ludique, et révélatrice d’un désir profond d’amener notre enfance, notre adolescence et d’en faire des œuvres mémorielles.
 
Nicolas évoque souvent la « nostalgie positive » : cette Madeleine de Proust qu’il sculpte dans le marbre pour figer des souvenirs heureux d’enfance ou d’adolescence comment ne pas évoquer ce ballon de basket, ou bien un skate, une Game‑Boy, ou cet emblématique distributeur de bonbons PEZ !
Ces objets purement matérialistes ont dés lors le pouvoir de faire naître en nous des émotions, un ressenti aussi personnel qu’intense. Ils incarnent une époque que l’on peut toucher, et ancrer dans notre ère.
 
Bianco travaille principalement le marbre de Carrare, mais il existe d’autres marbres comme Salomé, Rosso Levanto ou Marquina, qu’il utilise selon l’inspiration ou le projet.
 
Mais son art ne s’arrête pas simplement à ré-introduire des objets iconiques dans notre paysage. Il donne un sens très personnel en y intégrant, une technique japonaise. La technique du Kintsugi. Mais qu’est ce que c’est ? C’est une technique japonaise ancestrale apparue au XVeme siècle, qui consiste à réparer les céramiques cassées en les recollant avec une laque urushi. La laque urushi est une résine naturelle extraite de l’arbre urushi. Mélangée à de la poudre d’or, cette pâte permet alors de réparer l’objet de façon visible. Une méthoque qui permet, alors que l’objet peut être dévaluée, il va au contraire être valorisé ! les fissures comme autant de cicatrices symbolisant la résilience, et la philosophie du Wabi-sabi. Cette philosophie japonaise qui célèbre la beauté de l’imperfection, de la simplicité, en valorisant les marques du temps et l’authenticité.
Nicolas, l’adapte visuellement avec une signature parfois en dorure à l’or fin, parfois en bleu de Klein. Cette approche symbolise la résilience et rend hommage à l’École de Nice, tout en modernisant une pratique ancestrale.
 
Il poursuit sa quête créative avec curiosité et énergie. Par son travail, il pérennise non seulement les souvenirs de son enfance, mais propose au public une expérience esthétique durable, nourrie par ses racines niçoises et sa passion pour la pop-culture. Incarnant, une jonction quasi parfaite entre le passé et le contemporain.

 
Nicolas Bianco, est incontestablement l’un des sculpteurs niçois les plus fascinants, dont l’art convoque la mémoire des années 80‑90 avec un matériau millénaire. Grâce à une esthétique moderne et audacieuse, il sait allier le marbre avec tendresse, les dorures précieuses, en y intégrant des références culturelles. Une prouesse, transformer l’objet trivial en poésie sculptée, un lien vibrant entre enfance, art et émotion durable.
 

 
 

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